25 novembre 2009

Ya pas que le surf...

Ben non, pas que le surf, surtout en Novembre, c'est mieux de faire aut'chose.
Second côté de la médaille: l'archi.
Le premier vrai projet perso de qualité qui sort, pas en tant que petite main mais en tant que demi-chef... pas mal, pas mal tout ça, ça prend une tournure intéressante.

23 novembre 2009

A pois... A moi...

6'2" x 20" x 2"1/2, hybride entre shortboard et egg speedshape...
Ca devrait être pas mal pour un vieux surfeur qui ne veut pas encore abandonner les petites planches.

22 novembre 2009

Bombinette

Tout petit: 5'8" et avec montage "twinzer+1" qui permet de jouer en twin, twinzer, twin+trailer, thruster... de quoi explorer les capacités et les vertus de chaque montage.

21 novembre 2009

Photos du jour

Une photo avant d'aller à l'eau.

Quelques photos en sortant.
Ca donne une idée de l'échelle. Pas ENORME mais honorable, conditions idéales pour faire connaissance avec les lieux.

Baptème

Baptème en effet ce matin.
Depuis le temps, aucune occasion de surfer Parlementia ne s'était encore présentée.
Chose faite depuis aujourd'hui.
Maintenant, je fais partie du groupe de ceux qui ont des poils aux bras et qui ont été dans la grosse vague.
Ya effectivement un take off, on peut effectivement se faire brasser et il faut effectivement avoir la planche adéquate... ce qui n'était pas mon cas.
Mais une fois au pic, on a croisé le possesseur de ce 8 pieds... et il se trouve que la photo du jour d'OSR montre ledit surfeur après son take off, mes amis et moi même autour de lui, en round d'observation.
Ce fut bon.

20 novembre 2009

Camouflée...

Pas vraiment de commentaire à ajouter si ce n'est: "fichtre, que c'est long à faire un camouflage !!!"

Ploup.

L'un des travaux du jour...

Rainbow 3

Foam tint arc en ciel, polish, ça claque bien n'est il pas ?
5'10" x 19"1/2, thruster, ça devrait aller fort.

Miam.

Tout simple et efficace, teinte brune (opaque) et orange (translucide).

10 novembre 2009

Mon Dieu, c'est énorme !!!

- T'as déjà fait des SUPs ?
- non mais ça se tente...
Et voilà c'est parti comme ça.
Prises de renseignements, de cotes à droite à gauche, cogitation, appréhension, réalisation etc...
Je dois dire que ça explose tout en terme de cotes et de volume à travailler.
Mais finalement c'est super plaisant à travailler comme objet... ça donnerait presque envie de tester ça dans des vagues dodues, c'est dire.
J'avais jamais fait si gros et je ne regrette pas de l'avoir fait.

9 novembre 2009

El Niegà / Barrel, la suite et fin.

Seconde partie de l'interview menée par El Niegà.




Fish Fries
Qui organise les Fish Fry et quel est leur but?
Le fish fry est une manifestation organisée par Lokbox. A l'origine, en Californie puis en Australie, au Japon et en Europe. Le premier en Europe c'était à Woolacombe, en Angleterre (Nord Devon). Le second l'an dernier au Portugal (Costa da Caparica), et le troisième il y a quelques semaines en Irlande.
Le but du Fish Fry est de promouvoir le design du fish sous toutes ses formes, des plus classiques aux plus innovantes, en matière de shape ou de réalisation. L'objectif étant de mettre la qualité de travail des artisans et la créativité en avant. L'un des buts est aussi de mettre l'accent sur Lokbox puisque c'est l'organisateur à chaque fois. C’est aussi une occasion pour échanger les idées; les inspirations de chacun sont passionnantes et on échange énormément sur les points de vues, les options de shape, les détails sur les rails, les concaves, les détails à n'en plus finir.

En tant que visiteurs des trois Fish Frys européens: tes impréssions?
Très positives à chaque fois. Les rencontres sont internationales et même si la motivation de base est la promotion l'état d'esprit est vraiment au partage et tout le monde est super enthousiaste. C'est l'occasion de rencontrer des ténors comme par exemple Pavel, Christenson, Carro, Jacinto, Waters etc... qui sont des gens très plaisants, prêts à échanger d'égal à égal. Il n'y a jamais d'esprit de compétition dans le fish fry. Le moteur de base c'est " Share the Stoke ".

Pourquoi ça t'intérésse d'aller aux Fish Fry?
Pour le premier coup (2007 - Devon), je ne savais pas à quoi m'attendre et j'y suis surtout allé pour voir de près le maximum de planches, sachant qu'à cette première il y aurait Pavel, Christenson, Mandala, Marlin Bacon, qui sont des modèles pour leur qualité de travail. En gros, pour la première, je voulais voire, toucher, comprendre... C’était juste un peu plus d'un an après que j'aie ouvert mon bizness.
La seconde année (2008 – Portugal), j'avais plus confiance dans ma production et j'aime vraiment beaucoup aller au Portugal; là encore, nombreuses et riches rencontres et une de mes planches a été placée sur le podium, en 3ème ex-æquo... au côtés de shapeurs vraiment confirmés et dont certains shapent depuis des dizaines d'années.
Cette année (2009 – Irlande) encore plus de rencontres et j'ai pu passer pas mal de temps avec Rich Pavel, ce qui a été très instructif. Et une de mes planches a été retenue comme étant la plus belle de l'événement.
C'est un puissant moteur, le boulot de shapeur est dur et rapporte peu, il y a parfois du découragement et en tous les cas de la difficulté à juger sainement de sa qualité de travail, on finit par manquer de recul. Ce genre de rencontres permet de voir sa production à côté de celle des autres sans notions de concurences. C'est instructif et sain.

Quel est ton but particulier?
Mon but est d'apprendre. Même si aujourd'hui on m'a félicité et récompensé, je n'ai pas du tout le sentiment que ce soit un achèvement, au contraire c'est encore une bonne raison de continuer.
Qui est le juge de la compète sur planches?
En général le jury est composé d'un des membres fondateur de lokbox: cette année c'était Kasey Curtis, un invité de marque et un des importateurs européen de lokbox. Ce sont que des gars qui ont déjà pas mal de culture surf et de connaissance sur le matos et la réalité du travail dans les ateliers de shape.

Comment t'es-tu senti du fait que les autres shapers reconnaissent ton travail?
Super fier bien sur. D'une édition du Fish Fry à l'autre ma place a progressivement évolué, mais... il reste encore beaucoup à faire. Dans la vie quotidienne d'un shapeur on a rarement l'occasion d'avoir des critiques objectives et l'opportunité de confronter sa production à d'autres. Nos interlocuteurs sont des clients, certains sont afficionados et peu objectifs, fatalement favorables à nos réalisations.
Lors d’un fish fry les questions de concurrence n'interviennent pas, et les participants jouent le jeu de l'objectivité et de la critique positive. Le fait d'être reconnu comme “meilleur” shapeur eropéen de fish de l'année permet de voir le regard des autres changer pour le meilleur.

Est-ce que tu crois que cela se correspond avec davantage de commandes pour tes planches?
Trop peu probable étant donné le peu de publicité autour de cet événement. Les sites internet en France n'en n'ont pas ou peu parlé, je n'ai été contacté par aucun média régulier de la presse mensuelle... Mais j'espère que ce type de récompense sera de nature à convaincre plus de surfeurs de venir vers moi. Je suis encore très jeune dans le paysage (moins de 4 ans officiellement) et beaucoup de surfeurs ont du mal à faire confiance à un “jeune shapeur”… ce qui est à la fois compréhensible et un non sens en même temps.

Est-ce que tes clients se renseignent et connaissent des évenements comme le Fish Fry?
Mes clients suivent mon blog d'assez près en général. La majorité sont des vrais mordus de surf, beaucoup ont de l'expérience est ont fait le tri dans leurs priorités. Ils sont à l'affut de tout ce qui touche de près à la culture surf; ils sont très demandeurs d'infos sur le Fish Fry, avant qu'il n'arrive et après. Ils aiment bien voir et toucher les planches produites à cette occasion.

Fish Fry dans le médoc en 2010?
L'an prochain le fish fry se tiendra en Italie: c'est une super bonne idées. Pour le Médoc je suis assez favorable à l'année suivante si tout va bien... on verra ce n'est pas à moi de décider mais je serai ravi de rendre service en accueillant cette manifestation qui a fait tant pour moi en tant que shapeur.

Niegà

6 novembre 2009

Made in Ireland

Au cours du voyage en Irlande, j'ai eu la chance de shaper un Bonzer pour un surfeur local.
Dans les locaux mis à disposition par Paul de Glide Surfboards et sous l'oeil de Master Pavel. Genre de challenge de bosser sans ses habitudes, sans son ergonomie et sans ses outils, le tout sous des yeux critiques... Bref.
La planche est prête pour la mise à l'eau.
Merci à Paul pour le glass job et l'acceuil de roi qui nous a été offert sur place.

MAJ

ajouts dans la galerie du site... sans grande importance.

2 novembre 2009

Interview: El Niega cuisine Barrel

El Niegà, animateur Nord Esapgnol de Blog et contributeur de Drift Surfing Europe m'a contacté pour une interview.
Il m'a passé plein de questions, je lui ai donné plein de réponses.
Ce qui figure dans l'interview est un condensé de nos échanges, certaines réponses peuvent paraitre raccourcies, c'est le cas ;)
Merci en Tout cas à El Niegà pour son intérêt pour mon job et bonne lecture à tous.
ps: c'est une interview en deux parties disctinctes... a suivre donc.

On peut également lire cette interview en Espagnol sur Le Blog de El Niegà, c'est ici.
Ou encore en Anglais, sur Le Site DRIFT SURFING EUROPE, ici.

A French Barrel (Of Wine) @ An Irish Fish Fry (1ère partie)
Meet Alexandre Lobstein; architect, surfer and shaper. 39 years old, originally from Paris and now living in Bordeaux. Husband, father of two, winner of the 2009 Irish Fish Fry and… Monsieur Barrel Surfboards.

Quel est ton parcours en tant que shaper? Formation?
Je suis parisien et j'ai vécu là bas jusqu'à mes 30 ans. J'ai testé le surf pour la première fois vers 16 ou 17 ans à Anglet. La première fois que j'ai touché de la mousse c'était quand j'avais 15 ou 16 ans, un copain avait acheté tout le matos chez Hawaii Surf pour en faire une dans la cave. Epique mais pas terrible sans doute...
Après ça, à 30 ans, je suis venu m'installer à Bordeaux et peu de temps après, l'idée de shaper est venue. Je me suis inscrit sur un forum de shape amateur (shaperoom.net) où j'ai pris et échangé pas mal d'infos. On m'a montré comment faire la première, j'ai fait le reste seul. Quand j'ai pu, j'ai visité des ateliers de shape, regardé bosser, emmagasiné des connaissances ici et là. Mais en matière de pratique, j'ai tout mis en place moi même.
Aujourd'hui on est trois: Jérome Barbe (eclipse surfboards), Gerard Depeyris (qui a une machine à préshape KMS) et moi même dans l'atelier du Grand Crohot. Au niveau business, je fais 95% de mes shapes en commande directe par le biais du site internet et du blog.

Nombre de planches shapées?
Actuellement, je suis autour de 350 planches. J'espère que ça va vite grandir comme nombre...

Style de shape préférée? Fish ?
Bien sur j'adore ça. Mais les petits guns me font toujours de l'oeil. Les twins à la Mark Richards aussi. Plus ça va et plus je me retrouve dans les longboards aussi, les gros noseriders classiques.

Style de surf préférée?
Mon surfeur favori est Tom Curren, pour des tas de raisons, la lecture de vague, la fluidité... J'aime les longues courbes appuyées, pas trop les tricks et les aerials, même si c'est bluffant. Pour ce qui est de ma pratique, je suis le plus heureux en longboard quand c'est long et que je peux marcher vers le nose.

Est-ce qu'il y a une correspondance?
Sans aucun doute, j'ai commencé à shaper des planches que je ne trouvais nulle part et qui n'intéressait pas les shapeurs en moyenne. Et maintenant, je fais évoluer mes shapes et ma pratique en parallèle, ce que je veux shaper me donne des envies de surfer différement et ma façon de surfer influe sur les ajustements que je fais aux shapes, c'est lié.

Est-ce qu'on arrive à vivre du surf loin du 64 et 40?
Non. A ma connaissance, en Gironde seules deux ou trois personnes parviennent à vivre uniquement du business des planches... et encore. Je me demande même si on y arrive plus au sud où l'industrie du surf est développée.
De fait je continue de travailler dans l'architecture. Pour plusieurs raisons: d'une part c'est passionnant et intellectuellement indispensable pour moi et d'autre part, il faut être réaliste et si on l'oublie, les factures se chargent de le rappeler.

En tant que shaper européen, que penses-tu de l'attention que certains shapers étrangers reçoivent de la part des surfeurs européens lors de leurs visites de shape?
L’Europe n’a ni la tradition ni la quantité de surfeurs ni le niveau à l’eau ni, donc, l’aura qu’on peut trouver ailleurs (Californie, Australie). Mais il est aussi vrai que les planches de certains shapeurs sont des références à juste titre, et je trouve logique que les surfeurs veuillent profiter de l'opportunité d'avoir un shape de prestige. Mais la question de la qualité du job intervient. Leurs shapes sont ils meilleurs ou pas?
Dans chaque secteur ou chaque type de shape, je peux citer des artisans européens capable de rivaliser et de loin avec les plus grands noms. Mais il est vrai qu'on souffre d'une très forte carence d'image.

Croix-tu qu'il y a un excéss de snobisme en étant prêts a payer une petite fortune pour des planches de shapers venus d'outre mer?
C'est plus l'opportunité de toucher un rève de près. Franchement, il y a des planches que je vois sur le net et d'autres que j'ai vues en vrai et qui donnent sacrément envie de surfer. Il faut être juste: une belle planche reste une belle planche. Certains shapeurs ont un savoir faire unique et méritent toute l'attention qu'ils obtiennent. Maintenant, c'est certain qu'il y a une part de frustration de voir certaines planches se vendre à des tarifs qu'on ne peut pas nous même proposer sans passer pour des voleurs.

(Fin de la 1ère partie)