19 juin 2007

D'artagnan.

Oui oui, la quatrième planche est bien arrivée, prète à faire bonne figure. Et voici la petite bande au grand complet.

15 juin 2007

UK FISH FRY - préparatifs IV

Les trois garces (sic) sont prètes à être chevauchées.
Les trois reçoivent un 6oz de Sglass, brillent et appellent au surf.








9 juin 2007

Fry Special N°4

Twinzer 5'10" x 21" x 2"5/8.
Dernière planche pour le Fish fry: un twinzer...
Evolution du shape et évolution des techniques.
Encore une fois, le lien se crée entre les les outlines d'autrefois et les qualités de glisse et les matériaux de maintenant.La mousse utilisée pour cette planche est une mousse EPS (polystyrène) d'une densité de 30kg/m3.
C'est moins lourd que l'habituelle PU (45kg/m3 en moyenne).
Le pain vient des ateliers Atua Cores, spécialiste des mousses EPS et sandwiches balsa...
La mousse arrive toute pré-détourée, avec le rocker et le foil.
Fil chaud, commande numérique, tout un programme...
La résine qui viendra avec sera une époxy Resin Research teintée rouge avec un polish.
La planche recevra des lokbox spécifiques pour twinzer.

Pour infos: http://www.atuacores.com

Plus de photos des planches du Fish Fry ici:
http://www.barrelsurfboards.com/ukfishfry

Twinzer... Etapes.

8 juin 2007

UK FISH FRY - préparatifs II

Le glass avance....
Ca sent bon le poisson grillé.


7 juin 2007

"Children of the sun", premiers frémissements d'une nouvelle ère.

Chronique Totorienne.

L'intérêt d'un film de surf réside souvent moins dans l'action pure qui s'y déroule que dans le sentiment que ce film représente une époque. Et il est d'autant plus important que cette époque est une charnière.
Or, c'est bien le cas de "Children of the sun", un film de 1968, qui se déroule en Nouvelle-Zélande et en Australie, avec quelques-uns des surfers les plus talentueux de l'époque, comme Bob McTavish et le fantasque kneeboarder californien George Greenough.

Epoque charnière car les planches lourdes et peu maniables ont fait place depuis peu à des "pigs" (planches au maître bau situé à l'arrière, beaucoup plus maniables) plus légers aux rails nettement plus fins, qui rendent le surf beaucoup plus agressif, moins statique.

De plus, les dérives ont subi une tranformation incroyable; on est passé de véritables "morceaux de bois" très épais et rigides à des dérives fines, translucides car fabriquées en fibre de verre, et très souples. Elle permettent une relance dans les virages impensable jusque-là.

Ainsi, les surfers trouvent des trajectoires qu'ils ne pouvaient même pas rêver quelques années plus tôt.
C'est particulièrement vrai de Greenough, qui, lors de deux sessions sur une droite parfaite, démontre qu'il avait au moins 15 ans d'avance.
Grâce à son "Velo", son kneeboard entièrement en fibre de verre, il passe des sections incroyables, place des virages extrêmement serrés en haut de vague, que l'on ne verra égalés par les surfers "debout" qu'au début des années 80.

Pour le reste, le film est dans la veine du mythique "Endless summer", tant sur le plan du scénario (une bande de surfers sympathiques roulent de spot en spot dans une vieille guimbarde, et font les clowns de temps en temps), que de la musique, une ritournelle instrumentale un peu nunuche mais tenace signée "The Music Convention".
Les spots surfés vont d'incroyables vagues de pointe néo-zélandaises glacées (affrontées sans combinaison la plupart du temps, mais avec un grand feu sur la plage pour se réchauffer entre deux vagues...) à des paradis tropicaux du type Noosa Heads, en passant pas des beach breaks miteux et tout petits, tout juste prétextes à une trempette rigolarde.

Comme dans beaucoup de films de l'époque, on n'échappe pas à une séquence "sous substances" qui montre les protagonistes en train de ricaner sottement après une partie de cuisine expérimentale.
Un peu daté, mais finalement bien dans l'époque, et donc bien à sa place dans ce film.

Gecko.

6 juin 2007

Sprout, surf movie via Thomas Campbell

"Hello, and welcome to the surf movie Sprout"


Bel opus que ce film ayant pour but l'art de surfer et l'art de choisir l'équipement le plus adapté pour avoir la glisse la plus "connectée" possible aux conditions.

Une belle intro avec un jazz d'Oliver Nelson, où l'on voit de belles images du fond du barrel capturées par Mike Stewart, David Rastovitch filant à Mach15 en toute décontraction sur une monstrueuse droite indonésienne

On passe ensuite à un surf petit mais au combien "frais" au Sri Lanka avec Dan Malloy, Alex Knost et une femme dont j'ai oublié le nom... Où l'on voit Malloy surfer un shortboard sans dérives, Knost faisant montre d'un style unique

On passe à Tom Wegener à Noosa, où comment shaper un 12 pieds en Balsa et le surfer avec style et précision

La séquence "mutant message" sur une musique tout droit sortie de l'époque "blaxploitation" est véritablement la première grosse claque de ce film : J-Bay, Maroc, Calif... Des point breaks multiples sont honorés avec des bonzers, quads, fishes, eggs... Courbes, style, vitesse... On est bien loin des standards prônés par l'industrie du surf, ici (et ça se voit sur l'unique vague de machado sur cette séquence) c'est glisse = plaisir et non performance à outrance.

On a le droit à un simulacre d'art conquistadorien sur le début de la séquence californienne pour enchaîner sur LA meilleure séquence du film à mon goût : Monsieur Alex Knost (cf. image ci-contre), le torero de Baja, sur une musique fort appropriée à son style de Calexico, filant sur le nose, tapant des cut backs assez furieux avec la planche qu'il surfe (faut voir l'aileron ! une véritable ancre ! pour avoir surfé ce modèle, les appuis doivent être puissants et précis pour surfer comme il le fait si... "facilement"...). Suivent sur cette séquence, CJ Nelson, longboarder new school, mais qui ici exécute le plus long hang ten du film, Malloy qui part avec deux planches (!!!) : début de vague en tronc puis saut sur un fish pour envoyer une gerbe monstrueuse suivant d'une canette (comprenez : petit tube...).

On retiendra encore dans ce film (j'ai la flemme de décrire intégralement mon coup de coeur en vérité) : Cunnigham et Stewart en bodysurf, Tudor, Skip Frye et Machado quelquepart en Amérique Centrale, la séquence "ladies slide" où tomber amoureux est finalement plus facile qu'on ne le croit (en gros c'est des filles jolies, bronzées, bien foutues qui ont un niveau de porc en longboard... ça calme...), le clin d'oeil à Gerry Lopez, ermite des montagnes, qui shapera 2 fantastiques single fins qui seront surfés dans la dernière séquence du film en Indo (la dernière vague est tout simplement FOLLE : c'est du gros Sunset en plus méchant et extrêmement rapide... un type tombe et on le voit bodysurfer le tube d'une vague de... allez... 3m50 facile...)

Je ne vous parle pas des bonus (Slater en fish à J-Bay), Tyler et Devon Howard en Nouvelle Zélande), etc

Les points négatifs (parce qu'il y en a quand même) : une musique parfois trop endormante, des séquences longues sur les peintures de Campbell et ses potes à Baja, des blagues où on ne comprend pas tout (private jokes ?!?) mais tout cela est rattrapé par la beauté des images, la qualité du montage et un casting de rêves (casting de planches ou de surfers ??? ;-) )

J'ai envie d'aller encore plus à l'eau (je croyais que c'était impossible) depuis que j'ai vu ce film, pourquoi ? pour surfer plein d'autres planches, découvrir plein d'autres vagues, passer plein d'autres moments privilégiés...

Fish BBQ

Poissons en train de "frire" dans l'antre du glasseur...

Fry Special N°3

Fish 5'8" x 21" x 2"5/8.
Montage de dérives bois fabriquées par John Cherry.

Pour ce fish, pas d'innovations en vue, du classique partout: outline, carène, rails, tout est classique, doux, amical et efficace.
Les courbes et la générosité de la planche avant tout...
Pour cette planche classique, le choix des dérives se porte sur des pièces uniques, fabriquées main par John Cherry.
Pas de systèmes amovible pour cette planche.
La planche recevra une résine teintée sobre et classe, un beau vert sombre et un polish.

Plus de photos des planches du Fish Fry ici:
http://www.barrelsurfboards.com/ukfishfry

Fry Special N°2

Fish 5'10" x 20"1/2 x 2"3/4.
Montage de dérives: lokbox spécifiques, modèle Doc Turbo.
Ce fish est une interprétation du fish classique en twin.
L'outline n'est pas tout à fait classique: un nose plus pincé, un tail plus étroit, des rails de "gros shortboard" et surtout une carène spécifique le différencient d'un pur fish traditionnel.

L'ensemble de la carène a été conçu autour des dérives "Turbo" de Lokbox.
Ce sont des dérives légèrement courbes qui apportent un surcroît de lift dans les courbes et qui permettent une meilleure relance.
Pour accroître l'effet de lift, la carène de ce fish a été imaginée selon les principes du bonzer.
De profonds concaves canalisent les flux d'eau au centre de la planche et vers l'extrados des dérives.
Globalement, ce fish est destiné à être une machine performante, rapide et ludique.
La planche recevra une résine teintée jaune avec polish.
Elle sera à vendre à l'issue du Fish Fry...

Plus de photos des planches du Fish Fry ici:
http://www.barrelsurfboards.com/ukfishfry

Fry Special N°1

Fish 5'10" x 20"7/8 x 2"3/4.
Montage de dérives: lokbox spécifiques, modèle Speed Dialer.
Cette planche devrait devenir la mienne à terme.
Elle a été shapée dans le but de répondre aux besoins d'un lourdaud de mon espèce et aux exigences des vagues médocaines.
Globalement, l'outline est celui d'un fish classique, ce qui permet de profiter à plein de la puissance en bas et sur la face de la vague.
Les wingers au tail permettent en réduisant la largeur du tail de rendre la planche plus maniable et de racourcir le rayon des courbes.
Autre effet induit par les wingers, l'accroissement de l'accroche grace aux rails très durs à partir du ressérement.

Pour accroitre l'efficacité de l'engin, j'ai opté pour un montage en quad spécifique.
Ces dérives Speed Dialer font des merveilles en terme de facilité de prise de vitesse, de tenue dans le creux et d'accroche sur le rail.
La planche recevra une résine teintée avec swirls et polish.

Plus de photos des planches du Fish Fry ici:
http://www.barrelsurfboards.com/ukfishfry

4 juin 2007

UK FISH FRY - préparatifs

UK FISH FRY:
Sous ce nom hautement incompréhensible se cache une rencontre au sommet entre shapers de fishes. Y seront présents ceux qui le souhaitent mais entre autres, j'y serai. Devraient également être présents quelques "pointures" aux
côtés desquelles je ferai pale figure. Pour l'occasion, j'ai préparé quelques planches spécifiques..

Plus de photos des planches du Fish Fry ici:
http://www.barrelsurfboards.com/ukfishfry