21 décembre 2007

17 décembre 2007

80's

En entamant les travaux dans le shop de kami (qui était déjà un surfshop depuis longtemps), on est tombé sur deux posters de l'époque bénie du zinka et autres merveilles de la fluo-attitude.
Vraiment très classe dans la manière de s'habiller les 80's...

Daltons

5'8" - 5'10" - 6'0" - 6'2"

16 décembre 2007

C'est Noël

J'ai dans les dernières semaines préparé des planches pour le shop de Kami qui sont disponibles à la vente, le egg double latte, le trifin, le fish quad, le single fin.

Et trois occases sont arrivées qui vont être remplacées par de nouvelles créations dans le quiver de leurs vendeurs...Infos sont disponibles auprès de Kami: ESCAPE SURF SHOP ou: kami@escapesurfshop.com
Escape Surfshop
Mais je peux aussi répondre en ce qui concerne les planches elles même: contact@barrelsurfboards.com

15 décembre 2007

4x3

4x4

demie portion.

Confrontation de deux mondes: un fish 6'0" Barrel et un gun 12' de Gerard Depeyris dans les ateliers Eclipse...www.depeyris.com

13 décembre 2007

Soooo mint !!!

Super migon ce petit fish.
Pour mon copain Noé qui fut l'un des tout premiers à croire en ma capacité de faiseur de fishes.
Il a le second de ma production, numéro 7 de mon histoire de gratte-mousse.
Celle ci semble plus aboutie bien sur mais ce n'est qu'une étape...
Toujours est il que la teinte opaque vert lait-menthe associée au deck en teinte blanche, ça me plait salement.

Reflexions

12 décembre 2007

Dr J. & Mr H.

Double personalité sur cette planche pour répondre à une double envie...
D'une part la glisse douce au pied avant et d'autre part la réactivité et la maniabilité au pied arrière.
Au final, ça donne le mariage improbable d'un genre de stubbie et d'un genre de wombat, drole de chimère.

Fishipiron

Avoir la classe c'est être chic dans sa manière de faire les planches.
En l'occurence, résine teintée blanche, chipiron phantasmagorique, mousse mdi made in médoc, speed dialers faites main par John Cherry....
Si ça c'est pas de la classe....
Surtout quand on sait que c'est la planche de Totor Abitbol (6'2" x 21"1/4 x 2"7/8), le surfeur le plus classe du monde.

5 décembre 2007

Au coeur du tourbillon - par Shaun Tomson

Le niveau de performance dans les vagues a énormément progressé ces dernières années grâce à un meilleur matériel. Les planches sont plus courtes, étroites, fines et ont du concave, ce qui permet au surfeur de partir incroyablement tard et toujours plus à l'intérieur de la section et avec une bien meilleure accélération. Les surfeurs surfent fréquemment le foam ball, ce tourbilon d'écue à l'intérieur du tube. Quand une vague s'enroule sur elle-même, l'écume est projetée en avant, vers la côte mais elle est aussi reprise dans le déferlement, à l'intérieur de la vague, formant ce tourbillon d'écume considéré comme l'endroit le plus à l'intérieur où un surfeur puisse aller. C'est un endroit pas comme les autres, vous êtes à la limite de perdre le contrôle de votre planche, vous glissez sur une mixture d'air et d'eau pendant que la lèvre jette devant son rideau d'eau qui semble s'enrouler au ralenti. Quant à la sortie, cette bouche de lumière qui brille au bout de la section, elle semble se rapprocher ou s'éloigner suivant votre vitesse. Mais les trajectoires qui sont tracées dans le tube ne diffèrent pas de celles que je traçais sur mon signle-fin à double concave en 1977. Ce qui a changé, c'est la vitesse. Les surfeurs passent plus vite dans le tube et pourtant il n'y a pas de nouvelles explorations. Du moins, c'est ce que j'ai toujours pensé. Mais après avoir parlé au King, il apparaît qu'il sait des choses que j'ignore.

Kelly Slater, le plus grand surfeur de tous les temps, a élevé le surf dans le tube. Avec son extrême assurance, son équilibre animal, son centre de gravité bas et sa connaissances des subtilités de l'eau en mouvement, il sort régulièrement de tubes considérés comme insurfables jusqu'alors. Il m'a récemment parlé d'un endroit dans le tube, un vide que peu ont exploré :

"Juste derrière le foam ball se trouve l'endroit ultime, une excavation où tombe la lèvre, une cachette au milieu du chaos. C'est difficile d'aller au-delà du tourbillon d'écume et de se stabiliser dans cet espace. Mais une fois calé, vous êtes sur des rails, en pilotage automatique, et il y a peu de choses à faire, c'est la vague qui vous tire à sa vitesse. J'ai l'impression d'avoir une corde attachée au nez de ma planche et qu'elle me tracte."


Comme tous les athlètes hyperdoués, il donne l'impression d'agir sans efforts, et peut-être que le secret de son succès est que son esprit traite les situations radicales de cette même façon détendue. Il évite de trop penser et laisse son instinct prendre les commandes.
Il me parla d'un des meilleurs tubes jamais vus en compétition, à Teahupoo, Tahiti, en 2005, celui qui le remit dans la course pour remporter son septième titre mondial :
"Cette vague à Teahupoo, un vrai truc de dingue. Je ne peux vraiment l'expliquer sinon que je la sentais, je la suivais sans y penser et sans me poser de question, mais par pur instinc animal. Mon surf dans le tube est une réaction immédiate aux éléments, sans trop réfléchir à comment tout cela fonctionne. En pleine action, je fais ce que je sens être la chose à faire, ce qui est nécessaire pour m'adapter à la situation."



(la séquence de Slater à Teahupoo en 2005 à partir de 2'08 dans cette vidéo)

Dans notre monde si complexe, nous sommes toujours à penser, calculer, analyser. C'est rassurant de savoir que, caché à l'intérieur d'une vague creuse, il y a un espace où l'on peut laisser nos instincts prendre le dessus, un lieu où on réagit plus qu'on ne prévoit. C'est un refuge rare quand on se déconnecte véritablement de la confusion du monde, de nos portables, nos lignes haut-débit et nos ordinateurs. C'est gratifiant de savoir que, pour nous surfeurs, le tube est un lieu de vraie liberté, un monde à nous, qui n'est pas régi par des règles artificielles, des scores, des plannings et des horaires. Un lieu où les sensations sont aiguisées, où l'immédiateté de la vie est mise en avant et où la seule chose qui compte c'est d'atteindre la lumière qui brille là devant, enveloppée par un tunnel d'eau en mouvement.

Traduction Pascal Dunoyer - Surfer's Journal 63 (version française)

2 décembre 2007

Kind of blue.

Variation sur le thème... 5'10" twin et 6'0" quad.
Notes bleues.